Martin. [Finish ! ]

Je ne suis pas méchant mais pourtant je suis pas gentil. Chaque personne est différente dans ce monde mais j'ai compris bien vite qu'être méchant ou bon n'apportait pas toujours les meilleures choses. À présent, je vous dirais simplement que je suis gentil quand il le faut et parfois méchant. La plus part des gens de ma famille me qualifie de bout en train. J'ai le don de mettre de la bonne humeur là où je vais. Personnellement, je pense seulement que les gens se sentent mieux en ma présence, ils se rendent simplement compte qu'il y a pire qu'eux. Oh, je ne suis pas l'un de ces dépressifs qui se lamentent sur leur vie, bien sur que non et qu'on m'abatte si je le deviens un jours ! Mes amis, eux, du moins les plus francs, avouent que je suis parfois très difficile à vivre mais ce n'est guère ma faute. Mon ancienne petite amie, elle, préférait dire que je suis quelqu'un qu'on ne rencontre qu'une seule fois dans sa vie. Moarf, honnêtement, je pense qu'elle devait trop boire pendant mon absence. Sinon parlons de quelques unes de mes qualités. Nous dirons que je suis d'une politesse extrême et que je suis très dévoué dans ce que je fais. Je ne me lance pas dans un projet au hasard mais lorsque j'y crois, je me donne à fond. Voilà plusieurs de mes défauts, tous les citer prendrais un temps fou. Je suis quelque peu distrait parfois, je ne fais pas toujours attention à où je met les pieds et ça peut être très dangereux. Je suis également de nature très curieux. Attention, si vous avez quelques secrets, gardez les précieusement lorsque je suis dans les parages. Je suis également quelqu'un de très créatif, j'ai une immense passion pour la photographie et l'écriture depuis mon plus jeune âge.

Je ne pense pas être d’une beauté inégalable pourtant je crois que je me défends bien. Normalement, je possède des cheveux châtains clairs. À l'age de 15 ans, j'ai commencé à me teindre les cheveux pour les avoir d'un noir aussi profond que mon âme. Pourquoi noir ? La question vous trotte dans la tête n'est ce pas ? Et bien, honnêtement, moi même je l'ignore. Sûrement l'une de ces passades de l'adolescence où on se cherche et qu'on a besoin de changement pour se trouver. Mes cheveux mi-longs encadre mon visage d'une couleur plutôt pâle. Oh, rien d'extraordinaire, le monde a déjà connu plus pâle que ma peau mais elle me donne parfois l'impression d'être malade. Parlons ensuite de mes yeux. Je possède des yeux d'un bleus tout simplement indescriptible. Ils sont sûrement la partie de mon physique que j'aime le plus. Souvent, les gens me complimentent dessus ou alors me demande s'il s'agit de lentilles. Je peux par contre vous assurer qu'il s'agit bien de mes véritables yeux. Je paraitrais peut être narcissique mais je dois avouer que je possède également un corps plutôt pas mal. Oh, je ne parle pas d'un corps musclé ou non. Je dis simplement que du haut de mon mètre soixante dix sept, mes cinquante sept kilos ne se remarquent pas. Je ne suis pas l'un de ces hommes super baraqué au contraire, je n'ai que des muscles très fins. Parlons de mon style vestimentaire maintenant. Je n'ai pas de style défini mais on qualifie souvent mon style d'un style excentrique et parfois très à part.

Le 8 Mai. C'est ce jour là que je vins au monde, à Paris, emportant avec moi le dernier souffle de ma mère. Je ne l'ai jamais connu. Je ne lui ai jamais parlé. Elle ne m'a jamais pris dans ses bras en me murmurant tout bas qu'elle m'aime. Le jour même de ma naissance, je fus placé en couveuse et lorsque je fus apte à partir, c'est mon père qui me ramena à la maison. Je ne vous cache pas qu'il m'en a beaucoup voulu. Je n'avais pourtant jamais rien demandé, je voulais sûrement plus que lui vivre auprès de ma mère. Mon père ne m'a jamais donné beaucoup d'amour, du moins, il n'en a pas beaucoup montré mais je savais qu'il m'aimait quand même. Je savais qu'il aurait donné sa vie pour moi malgré le fait que j'étais le responsable de la mort de sa femme. Oh ça oui, j'étais le seul et l'unique responsable. Ma mère n'était pas en parfaite santé, elle était bien trop faible pour me donner la vie. Il fallait faire un choix et vite entre elle ou moi. Contre mon grès, je pris tout de même l'initiative de sortir du ventre chaud où j'étais pourtant si bien.

Le 24 Septembre de l'année de mes trois ans. Mon père décéda suite à une attaque. Mes parents n'avaient plus de contact avec leurs familles, de ce fait, je fus placé dans une famille d'accueil. Cette même famille était composé de trois personnes. Les parents qui m'accueillirent comme si j'étais déjà leur fils possédaient déjà une fillette de deux ans et demi. Mathilde. Elle devint très vite une complice, ce fus avec elle que je fis toutes mes bêtises. Mathilde possédait des boucles blondes parfaitement dessinés. Ses cheveux était semblables à de la soie tellement ils étaient doux, déjà lorsque nous étions rien d'autres que de simple enfant qui courraient partout. Ses cheveux blonds encadraient un visage angélique. Une peau aussi pâle que la mienne et des yeux d'un vert à vous faire tomber par terre lorsqu'ils vous fixent. Très vite, Mathilde devint plus qu'une soeur, elle était ma meilleure amie, ma confidente, la fille qui avait tous les pouvoirs sur moi et mon amoureuse secrète.

L'année qui suivit mon douzième anniversaire ne fus pas une année les plus merveilleuses dans ma vie. Mathilde était toujours elle même, la perfection incarnée. Tandis que je devenais un monstre ambulant, elle restait mon ange, le soleil qui éclairait mes journées trop sombre à son gout. Je n'osais lui avouer mon amour. Ce ne fus que le 20 décembre, que je pris mon courage à deux mains pour lui avouer. Je me souvins de ce jour comme si c'était hier. Je portais un jean et un t-shirt noir, elle, elle portait sa merveilleuse petite robe blanche qui lui allait si bien. Jamais je n'avais cru voir pareil beauté. Nous étions tous deux assis dans le jardin. Ma main alla trouver la sienne et m'approchant doucement de son oreille je lui dis tout bas.

- Mathilde je t'aime.

Je crois que je me serais attendu à tout comme réponse mais ce jour là, Mathilde resta muette face à ma déclaration. Imaginez, le choc que cela peut produire chez un enfant tout juste entré dans la pré-adolescence de se rendre compte que les sentiments qu'il partage ne sont peut être pas partagé. Alors, me résignant à ne pas être aimé par la seule qui habitait mon cœur, j'entrepris de lâcher sa main pour m'en aller. Cependant à ma grande surprise, elle rattrapa ma main et me fit promettre de ne jamais la lâcher. Une promesse que je fis bien entendu. Je lui aurais promit la terre entière si elle me l'avait demandé à cette époque. Elle était tout à mes yeux.

Si bien que, trois ans plus tard, alors que j'avais quinze ans et elle quatorze et demi, nous étions toujours ensemble. Notre relation avait changé bien sur, elle n'était plus enfantine et les sentiments étaient à présent plus fort que jamais. Pourtant, j'ignorais des tonnes de choses à propos de Mathilde. J'ignorais qu'elle allait mourir d'ici peu. Ce fus le 14 Aout qu'elle décida de m'avouer qu'elle était gravement malade. Qu'il faudrait que je continue ma vie après son départ. Qu'elle n'accepterait pas de me voir souffrir. Oui, la femme que je croyais être la femme de ma vie était condamnée à mourir. Du moins c'est ce qu'on croyait. Un beau jour, le téléphone sonna pour nous annoncer que Mathilde pouvait être sauvé.

- Ils ont un cœur ! Ils ont un cœur pour toi Mathilde !

Je me souviens encore de mon bonheur sans fin. De son sourire plus beau que jamais. Elle fus opérer le jours de ses quinze ans. Son cadeau d'anniversaire était la vie. Mais ce n'était pas seulement un cadeau pour elle, ça l'était aussi pour nous. Sa famille, ses ami(e)s... Mathilde était un peu notre centre de la Terre. Nous étions tous attacher à elle d'une façon à une autre. Un cœur neuf dans la poitrine, Mathilde sortit de l'hôpital et notre histoire repris de plus belle, décidé à vivre chacun instant de notre vie tel un cadeau du ciel.

Seulement voilà, comme toute histoire celle ci possède une fin. Tout allait merveilleusement bien entre Mathilde et moi, pourtant, je devais me rendre à Forks. Je devais y aller pour mes parents. Là bas, se trouvaient de la famille. J'ignorais encore où exactement. J'ignorais si c'était à Forks même ou non mais je savais que quelque part, quelqu'un m'attendait. Je dois avouer que notre rupture fus très compliqué. Cela faisait 5 ans que nous nous jurions un amour sans fin. Et pourtant il était de mon devoir de la quitter pour la laisser vivre heureuse auprès d'un autre homme. Je me souviens encore de sa voix emplis de chagrin, de ses yeux larmoyants...

- Tu m'avais promit de ne jamais partir.

Ce fus sa dernière phrase. La dernière qui me parvint jusqu'au cerveau du moins. Je ne voulais plus lui faire de mal. Mon destin se trouvait ailleurs à présent. Je n'avais plus de choix. Me voici donc, moi, Martin Colento, dix-sept ans, en route pour Forks sans but très précis. Imaginez un instant qu'on m'ai mentis et qu'il ne se trouve personne dans les environs qui soient de ma famille.